Ce qui manque cruellement aux petits agriculteurs africains, encore aujourd’hui est le manque d’aides, de financements. En moyenne, seulement 10% du budget des Etats d’Afrique de l’Ouest et Centrale est consacré à l’agriculture. Ce qui est dérisoire quand on sait qu’un habitant sur deux cultive la terre
« Il n’y a pas de développement si l’agriculture et la campagne sont sacrifiées »
Friboulet Jean-Jacques. Développement économique et social
En 2019, un fond spécial a été créer par le FIDA dans le but d’attirer des investissements privés dans les campagnes. Près de 50 millions d’euros ont été mobilisés. Le principe qui vise à favoriser les partenariats entre secteur privé et public a une fois de plus été mise en avant lors du High level Dialogue on feed Africa le 29 avril 2021.
Ces fonds devraient permettre de soutenir l’agriculteur financièrement dans la démarche de son projet ou encore d’étudier le marché pour qu’il puisse agir en conséquence. Mais comment cela se traduit-il concrètement ? Les résultats sont-ils concluants et permettent-ils aux agriculteurs de contribuer à la sécurité alimentaire ?
Les acteurs sont nombreux et travaillent rarement main dans la main. Les petits agriculteurs sont avant tout aidés par les Organisations non Gouvernementales, par les quelques coopératives locales ou encore par les puissances mondiales. Les prises de décisions doivent avant tout se faire par les chefs d’Etats, à l’échelle nationale ou régionale puis appliquée par des institutions.
L’agriculture est en l’occurrence le secteur qui pourrait faire décoller l’économie africaine. Il doit donc être la priorité dans les politiques économiques des Etats africaines.
