Contre la faim et pour le développement : l’irrigation, le nerf de la guerre
Une culture sans eau ne peut porter du fruit.
Encore faut-il que cette eau soit présente, accessible et utilisé de façon judicieuse. L’irrigation est ainsi l’un des pilier pour une agriculture productive et donc pour la sécurité alimentaire en Afrique. C’est une priorité pour les politiques africaines qui ont bien compris qu’il était plus qu’urgent de se concentrer sur une bonne gestion de l’eau.
De nombreux progrès localisés ont été faits ! La Côte d’Ivoire, traversée par de nombreux fleuves tels que le Bagoé, le Bandama ou encore le Boudo fait partie des bons élèves de la région. Le leader sur la marché est Ivoire Irrigation qui fabrique du matériel localement avec une centrales d’achats localisé dans la capitale.
Le Burkina Fasso lui se spécialise dans la micro-aspersion. « Le goutte à goutte » est la méthode adéquate pour ces régions arides et semi-arides qui connaissent comme c’est le cas à Dakar, seulement quatre mois de pluie. Ainsi, l’eau va être apporté à l’aide de tuyaux composé de goutteurs intégrés à la racine de chaque plante.
Elle est distribuée de façon lente, précise et régulière de telle sorte que seule la quantité nécessaire d’eau soit utilisée et que la plante, abreuvée, pousse dans les meilleurs conditions possibles. Dans ses circonstances, la productivité et l’intensité peuvent augmenter et permettre dans un premier temps de nourrir l’agriculteur ainsi que sa famille.
Dans un second temps, de commercialiser les excédents et d’en générer des revenus qui afin de la sortir de la pauvreté et mener une vie descente. C’est ainsi que à Ouagadougou près de 2 000 hectares sont déjà aménagés. A Bobo Dioullasso, des formations sont mises en place par des professionnelles pour les petits agriculteurs et des jeunes qui ont soiffent d’apprendre.
