Ananas

Originaire d’Amérique du Sud l’ananas est une plante pérenne de la famille des Bromeliacea.

C’est une des cultures les plus commercialisées dans les tropiques, réparties en 4 grands groupes de variétés : Abacaxi ; Queen ; Red Spanish et Cayenne.

 

1

Caractéristiques de la culture

 

Enracinement : Les racines de l’ananas sont fragiles et très sensibles à l’asphyxie. Très peu profondes, on les retrouve dans les premiers centimètres du sol.

De ce fait, l’enracinement est superficiel et très sensible à l’excès d’eau. L’ananas est communément planté assez serré, en rangs simples, espacés de 1m avec des plants tous les 50cm.

Type de sol : L’ananas s’accommode à des sols de type sableux, riche en matières organiques, légèrement acide et surtout bien drainés.

Climat : L’ananas est une culture des milieux tropicaux adapté aux environnements secs et très ensoleillés. La température moyenne idéale pour sa culture avoisine les 25°C. De plus, la température minimale ne peut descendre sous 18°C sous peine de rendre les fruits acides.

Besoins en eau : La culture de l’ananas nécessite en moyenne 1200 à 1500 mm/an mais supporte les fortes pluviométries (>2000 mm) si le sol est bien drainé. Cette quantité d’eau doit être bien répartie sur l’année car le stress hydrique ou l’excès en eau peuvent être des facteurs limitants de croissance.

Rendement : L’ananas donne son fruit entre 15 et 18 mois après la plantation, réalisée si possible en début de saison pluvieuse. La fructification a lieu en fin de saison sèche, résultat d’un stress hydrique.

Le rendement devient par la suite annuelle et le plant peut être conservée 2 à 3 ans si la culture est bien entretenue.

 

2

Type d’irrigation envisageable

 

                          

Aspersion basse pression            Goutte-à-goutte

 

3

Avantages de l’irrigation

 

  • Ecologique : L’irrigation en goutte-à-goutte permet de localiser l’eau précisément au niveau des racines et d’apporter la quantité optimale aux cultures. Cette technique permet de limiter au strict nécessaire les besoins en eau et ainsi d’éviter le gaspillage.

 

  • La fertigation : Cette technique permet de combiner la fertilisation et l’irrigation. Ainsi, par le biais du goutte-à-goutte, la fertilisation de l’ananas, réalisée généralement tous les deux mois jusqu’à la floraison, se veut mieux localisée et plus efficace

 

  • La maitrise de l’arrosage : Les racines de l’ananas craignent les excès d’eau pouvant causer l’asphyxie des racines. Un arrosage régulier mais modéré favorise grandement sa culture.

 

  • Réponse aux périodes de sècheresse : Les périodes de sécheresse sont responsables d’une diminution du poids attendu des fruits à la récolte. Un système d’irrigation bien calibré permet de pallier ce risque.

 

  • Économique : le fait de mieux irriguer les plants d’ananas permet de rentabiliser l’énergie nécessaire à l’irrigation (notamment le diesel de la pompe), mais surtout une irrigation plus soignée permet de meilleurs rendements (poids et maturation du fruit) ; enfin, cela évite la morts des plants liés à la sécheresse qui représentent des pertes financières directes

Ananas

Originaire d’Amérique du Sud l’ananas est une plante pérenne de la famille des Bromeliacea.

C’est une des cultures les plus commercialisées dans les tropiques, réparties en 4 grands groupes de variétés : Abacaxi ; Queen ; Red Spanish et Cayenne.

 

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Caractéristiques de la culture

 

Enracinement : Les racines de l’ananas sont fragiles et très sensibles à l’asphyxie. Très peu profondes, on les retrouve dans les premiers centimètres du sol.

De ce fait, l’enracinement est superficiel et très sensible à l’excès d’eau. L’ananas est communément planté assez serré, en rangs simples, espacés de 1m avec des plants tous les 50cm.

Type de sol : L’ananas s’accommode à des sols de type sableux, riche en matières organiques, légèrement acide et surtout bien drainés.

Climat : L’ananas est une culture des milieux tropicaux adapté aux environnements secs et très ensoleillés. La température moyenne idéale pour sa culture avoisine les 25°C. De plus, la température minimale ne peut descendre sous 18°C sous peine de rendre les fruits acides.

Besoins en eau : La culture de l’ananas nécessite en moyenne 1200 à 1500 mm/an mais supporte les fortes pluviométries (>2000 mm) si le sol est bien drainé. Cette quantité d’eau doit être bien répartie sur l’année car le stress hydrique ou l’excès en eau peuvent être des facteurs limitants de croissance.

Rendement : L’ananas donne son fruit entre 15 et 18 mois après la plantation, réalisée si possible en début de saison pluvieuse. La fructification a lieu en fin de saison sèche, résultat d’un stress hydrique.

Le rendement devient par la suite annuelle et le plant peut être conservée 2 à 3 ans si la culture est bien entretenue.

 

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Type d’irrigation envisageable

 

                          

Aspersion basse pression            Goutte-à-goutte

 

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Avantages de l’irrigation

 

  • Ecologique : L’irrigation en goutte-à-goutte permet de localiser l’eau précisément au niveau des racines et d’apporter la quantité optimale aux cultures. Cette technique permet de limiter au strict nécessaire les besoins en eau et ainsi d’éviter le gaspillage.

 

  • La fertigation : Cette technique permet de combiner la fertilisation et l’irrigation. Ainsi, par le biais du goutte-à-goutte, la fertilisation de l’ananas, réalisée généralement tous les deux mois jusqu’à la floraison, se veut mieux localisée et plus efficace

 

  • La maitrise de l’arrosage : Les racines de l’ananas craignent les excès d’eau pouvant causer l’asphyxie des racines. Un arrosage régulier mais modéré favorise grandement sa culture.

 

  • Réponse aux périodes de sècheresse : Les périodes de sécheresse sont responsables d’une diminution du poids attendu des fruits à la récolte. Un système d’irrigation bien calibré permet de pallier ce risque.

 

  • Économique : le fait de mieux irriguer les plants d’ananas permet de rentabiliser l’énergie nécessaire à l’irrigation (notamment le diesel de la pompe), mais surtout une irrigation plus soignée permet de meilleurs rendements (poids et maturation du fruit) ; enfin, cela évite la morts des plants liés à la sécheresse qui représentent des pertes financières directes