Cacaoyer

Originaire d’Amérique centrale (T cacao. var Criolo) ou des forêts humides d’Amazonie (T cacao. var Forastero) le cacaoyer est un petit arbre de sous bois (5 à 10 m de hauteur) de la famille des Stérculiaceae.

On compte 3 espèces bien distinctes, la Forastero, la Criolo et la Trinitario, un croisement des deux premières variétés. En Afrique, on retrouve majoritairement les variétés Forastero et Trinitario.

 

1

Caractéristiques de la culture

 

Enracinement : Le cacaoyer jouit d’un enracinement fort compte tenu du fait que ces racines traversent plusieurs horizons humifères. Son enracinement est composé d’une racine pivot qui donne naissance à des racines latérales très présentes dans les couches superficielles du sol.

En effet, la majorité des racines se retrouvent dans les premiers centimètres du sol avec plus de 60% dans le premier horizon humifère (soit à une profondeur d’environ 20cm).   

  

Type de sol : Le cacaoyer s’accommode à des sols humides des systèmes agroforestiers riches, profonds, bien drainés et légèrement acides. Le sol doit avoir une bonne capacité de rétention d’eau (sans asphyxier les racines) et être riche en matière organique au niveau des horizons supérieurs. 

 

Climat : Le cacaoyer apprécie particulièrement les climats chauds et humides (ou modérés) sans saison sèche trop marquée. C’est une culture des milieux tropicaux qu’on retrouve néanmoins dans plusieurs contextes pédoclimatiques différents (Ex : Venezuela ; Équateur ; Cameroun ; Côte d’Ivoire ; Sri Lanka ; Indonésie etc).

Le cacaoyer peut donc s’accommoder à des climats semi-tropicaux (>25°C) ou subtropicaux en fonction des races mais affectionne particulièrement la mi-ombre en période de croissance et le plein soleil une fois arrivé à maturité (ainsi que l’absence de vents forts qui fait tomber les fleurs). 

 

Besoins en eau : La culture du cacaoyer nécessite en moyenne 1500 à 2500mm/an. Cette quantité d’eau doit être bien répartie sur l’année car le stress hydrique ou une pluviométrie élevée (> 1800 mm) peuvent être des facteurs limitant de croissance. La maitrise de la quantité d’eau apportée est nécessaire au bon développement des fruits.

Les périodes de sécheresse ne doivent pas être supérieures à 3 mois car elles peuvent occasionner la chute prématurée des cabosses. Il convient donc de bien maîtriser la quantité d’eau allouée afin de maximiser le potentiel fleur-fruit 

2

Type d’irrigation envisageable

 

                                                   

Aspersion/Aspersion basse pression                            Goutte-à-goutte/Enterré

 

 

3

Rendement et exemples d’études

 

Exploitation conventionnelle : Une a deux tonnes de cacao marchand par Ha 

Exploitation familiale: 300 à 700kg/ha voire 1t/ha en systèmes intensifs en Indonésie 

Une équipe du Cirad et de l’Irad ont étudié les pratiques paysannes dans la région de Bokito au Cameroun, où près de la moitié des cacaoyères sont plantées sur des savanes.

Les plants sont plantés à raison de 1 500 plants par hectare avec un rendement de 320 kilos par hectare. 

Au Brésil, une plantation irriguée en goutte à goutte, combinée avec l’ombrage des bananiers associés, a permis d’augmenter les rendements de 500 kg par Ha à 3 tonnes par hectare. Cependant, toutes les races ne répondent pas de la même manière.  

 

4

Avantages de l’irrigation

 

Booster les plantations et aider à lutter contre les effets du réchauffement climatique 

Economique : L’irrigation en goutte-à-goutte permet de localiser l’eau précisément au niveau des racines fines et d’apporter la quantité optimale aux cultures.

Cette technique permet donc de limiter au strict nécessaire les besoins en eau et ainsi d’éviter le gaspillage. Elle permet également de stimuler la croissance et la création de racines fines chez le cacaoyer ce qui engendre une meilleure absorption des micronutriments. 

 

Écologique : L’irrigation en goutte à goutte du cacaoyer favorise l’humidité du sol et de ce fait la biodiversité dans le sol. Cette technique limite l’utilisation des engrais, des produits phytosanitaires et le développement des adventices. 

  • La ferti-irrigation permet d’augmenter le nombre de pieds à l’hectare ou de planter plus serré. Elle permet de diminuer la quantité de fertilisants utilisée et également d’augmenter les rendements.

 

Réponse aux périodes de sécheresse : Les périodes de sécheresse sont responsables d’une diminution du poids attendu des cabosses à la récolte et d’une diminution de l’arôme de la saveur des amandes.

Un système d’irrigation bien calibré permet de pallier ces risques.  

 

Cacaoyer

Originaire d’Amérique centrale (T cacao. var Criolo) ou des forêts humides d’Amazonie (T cacao. var Forastero) le cacaoyer est un petit arbre de sous bois (5 à 10 m de hauteur) de la famille des Stérculiaceae.

On compte 3 espèces bien distinctes, la Forastero, la Criolo et la Trinitario, un croisement des deux premières variétés. En Afrique, on retrouve majoritairement les variétés Forastero et Trinitario.

 

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Caractéristiques de la culture

 

Enracinement : Le cacaoyer jouit d’un enracinement fort compte tenu du fait que ces racines traversent plusieurs horizons humifères. Son enracinement est composé d’une racine pivot qui donne naissance à des racines latérales très présentes dans les couches superficielles du sol.

En effet, la majorité des racines se retrouvent dans les premiers centimètres du sol avec plus de 60% dans le premier horizon humifère (soit à une profondeur d’environ 20cm).   

  

Type de sol : Le cacaoyer s’accommode à des sols humides des systèmes agroforestiers riches, profonds, bien drainés et légèrement acides. Le sol doit avoir une bonne capacité de rétention d’eau (sans asphyxier les racines) et être riche en matière organique au niveau des horizons supérieurs. 

 

Climat : Le cacaoyer apprécie particulièrement les climats chauds et humides (ou modérés) sans saison sèche trop marquée. C’est une culture des milieux tropicaux qu’on retrouve néanmoins dans plusieurs contextes pédoclimatiques différents (Ex : Venezuela ; Équateur ; Cameroun ; Côte d’Ivoire ; Sri Lanka ; Indonésie etc).

Le cacaoyer peut donc s’accommoder à des climats semi-tropicaux (>25°C) ou subtropicaux en fonction des races mais affectionne particulièrement la mi-ombre en période de croissance et le plein soleil une fois arrivé à maturité (ainsi que l’absence de vents forts qui fait tomber les fleurs). 

 

Besoins en eau : La culture du cacaoyer nécessite en moyenne 1500 à 2500mm/an. Cette quantité d’eau doit être bien répartie sur l’année car le stress hydrique ou une pluviométrie élevée (> 1800 mm) peuvent être des facteurs limitant de croissance. La maitrise de la quantité d’eau apportée est nécessaire au bon développement des fruits.

Les périodes de sécheresse ne doivent pas être supérieures à 3 mois car elles peuvent occasionner la chute prématurée des cabosses. Il convient donc de bien maîtriser la quantité d’eau allouée afin de maximiser le potentiel fleur-fruit 

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Type d’irrigation envisageable

 

                                                   

Aspersion/Aspersion basse pression                            Goutte-à-goutte/Enterré

 

 

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Rendement et exemples d’études

 

Exploitation conventionnelle : Une a deux tonnes de cacao marchand par Ha 

Exploitation familiale: 300 à 700kg/ha voire 1t/ha en systèmes intensifs en Indonésie 

Une équipe du Cirad et de l’Irad ont étudié les pratiques paysannes dans la région de Bokito au Cameroun, où près de la moitié des cacaoyères sont plantées sur des savanes.

Les plants sont plantés à raison de 1 500 plants par hectare avec un rendement de 320 kilos par hectare. 

Au Brésil, une plantation irriguée en goutte à goutte, combinée avec l’ombrage des bananiers associés, a permis d’augmenter les rendements de 500 kg par Ha à 3 tonnes par hectare. Cependant, toutes les races ne répondent pas de la même manière.  

 

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Avantages de l’irrigation

 

Booster les plantations et aider à lutter contre les effets du réchauffement climatique 

Economique : L’irrigation en goutte-à-goutte permet de localiser l’eau précisément au niveau des racines fines et d’apporter la quantité optimale aux cultures.

Cette technique permet donc de limiter au strict nécessaire les besoins en eau et ainsi d’éviter le gaspillage. Elle permet également de stimuler la croissance et la création de racines fines chez le cacaoyer ce qui engendre une meilleure absorption des micronutriments. 

 

Écologique : L’irrigation en goutte à goutte du cacaoyer favorise l’humidité du sol et de ce fait la biodiversité dans le sol. Cette technique limite l’utilisation des engrais, des produits phytosanitaires et le développement des adventices. 

  • La ferti-irrigation permet d’augmenter le nombre de pieds à l’hectare ou de planter plus serré. Elle permet de diminuer la quantité de fertilisants utilisée et également d’augmenter les rendements.

 

Réponse aux périodes de sécheresse : Les périodes de sécheresse sont responsables d’une diminution du poids attendu des cabosses à la récolte et d’une diminution de l’arôme de la saveur des amandes.

Un système d’irrigation bien calibré permet de pallier ces risques.